Le principe fondamental pour maximiser les performances de votre site Web est de se concentrer sur la vitesse de chargement des pages. La performance des plugins, les scripts côté serveur et autres ajustements ont un impact minime sur le temps de chargement. Il est également essentiel de prendre en compte les considérations liées à l’expérience de l’utilisateur. Si un site se charge rapidement, les visiteurs sont plus susceptibles d’y rester.
Mesurer sa vitesse de connexion en ligne de commande
Si la navigation est lente, il est possible que le serveur du fournisseur d’accès ne soit plus à la hauteur. Sous Linux, pour vérifier si le serveur fonctionne correctement, il est recommandé de saisir une adresse IP fixe qui pointe vers un site internet et voir si le problème est résolu correctement. En insérant « 91.189.94.40 » dans la barre d’adresse du navigateur, il fonctionne correctement si c’est résolu vers ubuntu.com.
Un pare-feu peut être à l’origine de lenteurs. Il est possible de changer ses paramètres ou de le désactiver pour permettre plus de trafic. Par exemple, la ligne de commande “sudo iptables -L” permet de déterminer les paramètres du pare-feu. Avec Fedora ou CentIS, SELinux est vraisemblablement paramétré par défaut. Il peut être désactivé pour supprimer des temps de latence.
La MTU ou Unité de Transmission Maximale est la taille maximale du nombre de paquets qui sont autorisés à être envoyés depuis le serveur. Si la MTU est trop faible, la vitesse de connexion est impactée par l’afflux trop important du nombre de paquets. Si la MTU est trop élevée, la transmission des données occupe une place trop importante sur la bande passante, occasionnant des ralentissements. Il faut alors trouver un ratio approprié pour optimiser la connexion du site.
La commande « top » est utilisée pour mesurer les performances du système. En haut de Htop, il est possible de constater la consommation des CPUs, de la mémoire et du SWAP. Il est également possible d’améliorer les performances après l’installation d’une distribution Linux. Cela permet de corriger les derniers bugs et de résoudre les problèmes d’installation de logiciels. Pour cela, 2 méthodes existent : soit avec l’interface graphique soit avec le terminal. Pour celles et ceux à l’aise avec la ligne de commande, utilisez « sudo apt update && sudo apt upgrade ».
Evaluer ses performances internet grâce à des outils en ligne
Les outils de tests en ligne permettent de se faire une idée précise des performances du site grâce à des scores, des analyses chiffrées et des recommandations aux propriétaires du site, même les moins avertis. Tout est surveillé : la taille du fichier, le temps de chargement, le temps de réponse et les demandes appartenant à diverses parties d’un site Internet. Les résultats de performance sont développés d’après une série de principes visant à améliorer l’expérience de l’utilisateur.
Tous identifient des problèmes différents, testent des paramètres et des indicateurs de performances différents à partir de plusieurs navigateurs et d’endroits dans le monde. Chaque outil fournira un résultat différent.
Optimiser la vitesse ne se résume pas à réduire la taille d’une page. Réduire le nombre de requêtes clients sur le serveur est essentiel. Les webmasters peuvent y parvenir en diminuant les requêtes CSS, HTML et JavaScript.
Un géant de l’informatique recommande de minifier la taille du code (pour HTML, Javascript et CSS). Il recommande, par exemple, une minification de tous les fichiers Javascript de plus de 4 096 bytes et de 25 bytes par fichier pour améliorer, de manière significative, le temps de chargement de la page. Utiliser tout l’espace disponible du code réduit la taille du site Internet et des fichiers côté utilisateur. Ceci est particulièrement vrai pour les sites Internet combinant des demandes en provenance de plusieurs serveurs. Ce processus permet aussi de réduire le temps de latence, d’améliorer la compression et la vitesse d’exécution du navigateur.
Il sera très important d’utiliser le même outil tout au long des tests.
Pingdom est connu pour être gratuit. Il permet de tester la vitesse d’un site Internet, sur les 5 continents, à partir de 7 endroits placés stratégiquement. Il est sans doute l’outil de tests le plus facile à utiliser.
Google Analytics renseigne sur l’audience et le trafic pour permettre d’analyser les performances du site et d’y apporter des améliorations, tels que le nombre d’utilisateurs, le nombre de nouveaux utilisateurs, le nombre de sessions, la durée moyenne des sessions, le nombre de page par session, le nombre de pages vues, le taux de rebond et le taux de conversion. L’outil offre la possibilité de recevoir des alertes ou des rapports réguliers par e-mail.
Quant à GTMetrix, pour chaque url testée, il fournit un rapport détaillé auquel s’ajoutent cinq données clés : un score de performance, le temps de chargement, le poids de la page, le nombre de requêtes nécessaires à son chargement et le pourcentage de sites que la page surclasse en termes de vitesse. Cette dernière information ne s’appuie que sur l’ensemble des sites analysés via GTmetrix.
D’autres outils sont disponibles sur le marché :
- WebPageAnalyzer est un outil gratuit hautement recommandé pour analyser la vitesse, la taille et la composition d’un site ;
- YSlow est l’outil de performance de Yahoo!
- Et DateBoost est un service tout-en-un pour le test de vitesse du site, la surveillance de la performance Web et l’analyse du site Web (vitesse, référencement, qualité, sécurité).
Pour trouver d’autres aides, je vous conseille de lire cet article sur l’optimisation de la vitesse d’un site écrit par web-alliance.fr.
Pourquoi choisir un hébergement web sous Linux ?
Le choix de la plateforme d’hébergement du site est indépendant du système d’exploitation (MacOs ou Windows) des ordinateurs. Outre le système d’exploitation, les hébergeurs web proposent généralement trois types d’hébergements : dédiés, mutualisés et VPS. Alors Linux ou Windows ?
Linux est souvent considéré comme le système d’exploitation de référence pour l’hébergement Web. Il est généralement recommandé au grand public. Un serveur Linux fonctionne avec les langages de programmation tels que PHP, MySQL, HTML, PHP, Perl, CGI ou encore Python. La mise en ligne est effectuée par le biais d’un client FTP.
Linux est plus adapté pour l’installation de WordPress ou de forum (PHPBB). S’il est possible d’utiliser du PHP avec un serveur Windows, cela reste plutôt réservé aux programmeurs et aux développeurs. Linux utilise la database MySQL alors que Windows utilise MS SQL, pour des besoins plus spécifiques.
L’hébergement Linux offre une meilleure stabilité que l’hébergement Windows. Les pannes de serveur seront donc plus fréquentes avec Windows. Linux est généralement considéré comme un système d’exploitation plus sûr que Windows, notamment pour les distributions de sécurité renforcée.
La liste des distributions Linux offre une liberté de choix : Ubuntu, CentOS, Fedora… Chacune permet d’installer des applications serveur et de faire face à une recrudescence de l’audience du site. Dans une offre d’hébergement sur un serveur Linux, plusieurs types de domaines sont inclus : eu, com, biz, be, org, me, online, fr, net, info. Et la restauration de l’espace Web et les applications Click & Build ne sont proposées que dans les packs Linux.
Enfin l’avantage le plus convaincant sera son prix. Le système d’exploitation Linux étant Open Source et distribué selon les conditions du GNU Public License, il est donc totalement gratuit.